Au cours de l’été 1989 une exposition temporaire d’objets anciens est organisée par la Commission à la Culture du Syndicat d’Initiative qui devant le succès, décide de créer une exposition muséographique permanente.
Le 21 mai 1992, cette commission se constitue en Association loi 1901 pour « la recherche historique, la Conservation du patrimoine et la promotion du Musée du Vieux Lacaune ».
Elle bénéficie d’une partie d’un bâtiment municipal situé place du Griffoul. Une équipe de bénévoles déblaie, nettoie, repeint ces locaux abandonnés depuis 20 ans afin de les rendre utilisables.
Au départ le Musée se destine à l’exposition des objets aratoires, manuels et tractés, antérieurs à 1940 et des outils nécessaires à l’exploitation forestière. Puis très vite de nombreux Lacaunais cèdent ou prêtent des collections très diverses et de nombreux costumes sont récupérés et peuvent être exposés : chemises, caracos, camisoles, coiffes…
Très vite le Musée s’agrandit et occupe une dizaine de pièces dès l’année 2000. L’entrée avec ses nombreuses coiffes, la cuisine et son immense fourneau près de la souillarde ,le salon consacré à l’activité autour du mouton, la classe d’une école de 1880, la salle des âges de la vie, une chambre et son ciel de lit, une grande pièce avec les outils et la reconstitution d’une rue marchande .
Chaque année des bénévoles restaurent une nouvelle salle dans ce bâtiment immense. C’est bientôt deux salles consacrées à l’enfant sauvage, puis la reconstitution d’une forge, l’aménagement d’une pièce qui nous montre l’importance des thermes à Lacaune et enfin depuis 2013 une salle qui présente l’histoire de la Résistance dans notre montagne. Au total 14 pièces peuvent être visitées.
Le 26 septembre 2021, deux salles supplémentaires verront le jour. Elles sont dédiées à la période d’assignation à résidence des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale à Lacaune.
Cette inauguration fut également le point de départ d’une exposition itinérante contée sur le devoir de mémoire de la shoah : « Le silence des oiseaux ». Interprétée et mise en scène par Cathy Giovannini à partir des sculptures de Corinne Chauvet. Certaines de ces sculptures sont restées en exposition au musée.